C’est l’une des techniques scientifiques les plus efficaces pour mesurer la circulation du virus : les eaux usées ! Etudier les eaux usées pour y analyser les traces de Covid et ainsi anticiper la propagation de la pandémie. Plusieurs pays passent déjà leurs système d’épuration au peigne fin pour guetter les premiers signes d’infection présents dans les selles avant même que les symptômes ne se développent. Une étude de ce type a même débuté en Occitanie, autour du bassin de Thau pour éventuellement déceler une remontée du virus avec l’activité touristique. Les chercheurs montpelliérains observent depuis peu une augmentation significative de ces traces d’ARN du coronavirus dans les eaux usées de la ville !
Une seconde vague ?
Ceux-ci sont à prendre avec des pincettes car ils ne veulent surtout pas provoquer une psychose, tellement on manque de recul sur le sujet et parce que les relevés sont fragmentés. Si on est optimiste, on pense que ce sont des touristes contaminés mais guéris qui sont venus et sont reparti. Il faut insister sur le principe de précaution, le port du masque surtout dans les lieux clos. Les membres du personnel le portent même sur leur lieu de travail, premier site de contamination. Alors, une seconde vague ? Vu le temps que met le virus à se développer, on saura bientôt s’il y a bien une corrélation entre la présence de Covid dans les eaux usées et le nombre de malades.