Une sapeur-pompier du Sdis de l’Hérault, hors service, a été victime d’une piqûre sauvage, dans la nuit de samedi à dimanche, au Mas du Cheval, à Lattes, près de Montpellier.
Une sapeur-pompier du Sdis de l’Hérault qui était hors service, a été victime d’une piqûre sauvage, dans la nuit de samedi à dimanche, au Mas du Cheval, à Lattes, près de Montpellier. Elle a perdu connaissance après avoir reçu une injection d’un produit toxique à un bras et a été intubée par les services de secours, avant d’être admise dans le coma au CHU de Montpellier.
La victime, la quarantaine, pompier volontaire, a repris connaissance dimanche. Elle participait à une soirée festive dans ce domaine de l’avenue de l’Agau, à Lattes, quand, alors qu’elle se frayait un passage sur la piste de danse pour rejoindre ses amis attablés, elle a ressenti une violente douleur à un bras, vers 1h30, dimanche. Son état de santé s’est alors aggravé.
Seringues
On ignore pour l’heure si une plainte a été déposée, mais, il s’agit d’un nouveau cas de ces mystérieuses piqures à la seringue administrées à l’insu des victimes dans des bars de nuit, discothèques et autres lieux dans de nombreuses agglomérations, dont à Montpellier, Béziers et Toulouse en Occitanie, à Nantes, Grenoble, Bordeaux, etc. sur le territoire.
Le mystère demeure entier, car, il y a manifestement plusieurs individus qui agissent ainsi. Et il est impossible de savoir la nature du produit, même si le GHB, « la drogue du violeur » est montrée du doigt. Les résultats des analyses sont longs.
Fouilles
Les exploitants des établissements où le risque est réel prennent désormais des mesures, avec des fouilles pointues réalisées par les agents de sécurité. Une certaine psychose se répand parmi des clients, femmes et hommes visés par ces « piqueurs ». Des enquêtes de police sont en cours, notamment dans l’Hérault suite à des plaintes contre X, mais de nombreuses victimes ne font pas de signalements judiciaires, car, ils se trouvent sous stupéfiants ou fortement alcoolisés.